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TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

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Société libérale

Depuis quelques années, des nouveaux modèles de financement participatifs et citoyens émergent. Dans le domaine du photovoltaïque notamment, des structures bénévoles organisées sous forme de sociétés coopératives connaissent un franc succès. En général, ces sociétés coopératives proposent à des propriétaires de toits de financer, superviser les travaux et gérer l’exploitation d’installations photovoltaïques sur leur propriété. Le financement de ces opérations se fait via une campagne de crowdfunding organisée par le conseil d’administration, soit l’organe dirigeant de la société coopérative. Chaque coopérateur a ensuite une voix à l'assemblée générale de la société, qui s’occupe notamment de valider les investissements de la société. L’aspect participatif permet à tout citoyen qui le souhaite de mettre leur pierre à l’édifice de la lutte contre le réchauffement climatique.

Pour passer de la parole aux actes, j'ai donc déposé au Conseil communal un postulat intitulé "Du soleil participatif pour le financement de la transition énergétique" (POS22/004) afin que la Municipalité de Lausanne étudie la possibilité de favoriser ces structures participatives pour financer l'énergie solaire.

Pour parvenir à réussir la transition énergétique, nous avons besoin de 3 piliers : efficacité, énergies renouvelables et sobriété énergétique. Les économies d'énergie permettraient en effet d'économiser jusqu'à 40% de notre consommation actuelle. Or le dernier élément est souvent complètement absent des programmes d’action climatique de nos collectivités publiques. De plus, ils omettent souvent la sobriété énergétique ou en font un élément secondaire. Qu’est-ce que la sobriété énergétique ? C’est le fait de faire des choix de société pour une tonne de petites actions moins gourmandes en énergie, qui mises bout à bout, permettent à toute une société de pouvoir réussir la transition énergétique grâce aux énergies renouvelables et en se passant du nucléaire. La mise en place de ces actions dépend de choix politiques, raison pour laquelle j'ai déposé  :

Un postulat au Conseil communal intitulé "Un plan d'action pour la sobriété énergétique de Lausanne" (POS22/033) en demandant à la Municipalité de faire de la sobriété énergétique une vraie priorité de sa politique climatique en établissement un vrai plan à ce sujet et en monitorant les résultats de façon transparente et régulière par rapport à la population,.

 activement communiquées à la population.  

Aujourd’hui, toute personne souhaitant investir dans la transition énergétique en construisant des installations d’énergie renouvelable se heurte à un mur de bureaucratie infranchissable. Panneaux solaires, pompes à chaleur ou encore centrales de biogaz, les personnes souhaitant investir dans ces projets d’avenir doivent tout d’abord rassembler les documents en vue d’obtenir un permis de construire. Durant l’étape de mise à l’enquête, les citoyens qui investissent dans la transition de par leur propre initiative sont très souvent confrontés à des oppositions. Ces dernières, même si les projets proposés sont complètement légaux, font perdre du temps et parfois du courage aux initiateurs de ces projets bons pour le climat. Enfin, les possibilités de recours devant le tribunal par les voisins rallongent encore plus les délais pour la réalisation de ces constructions. Qui en pâtit le plus ? L’environnement. En effet, durant toutes ces tergiversations administratives et judiciaires, il n’y a pas d’énergie propre produite. Pour tenter d’alléger ce fardeau bureaucratique, je propose :

L’établissement d’une procédure accélérée et simplifiée pour toutes les installations d’énergie renouvelable. Cela commence par l’établissement d’une plateforme informatique qui est utilisable par tout à chacun (et pas si complexe que seuls des professionnels du bâtiment peuvent la manipuler) pour le dépôt de la demande de permis de construire. Ensuite, la législation sur l’aménagement du territoire vaudoise devrait également prévoir un délai d’enquête raccourci pour ce genre d’installations. En l’absence d’opposition et de recours, un délai maximal de 20 jours entre le moment du dépôt de la demande de permis de construire et sa délivrance est accordé à l’autorité compétente. Enfin, si recours il y a, il sera traité par la cour administrative comme prioritaire et elle aura maximum 60 jours pour rendre son verdict.

Une des principales raisons de mon engagement en politique s'explique par le fait que je suis une féministe convaincue. Il n'est plus acceptable que les femmes n'aient pas le même salaire que les hommes à postes égales ou qu'elles se retrouvent discriminées fiscalement en cas de mariage, dans notre système de retraites patriarcale ou encore qu'elles doivent assumer la charge d'éducation des enfants par manque de places de crèches. Il s'agit avant tout de mettre en place les mesures concrètes qui permettront de mettre en chemin la transition de l'égalité des genres. Congé parental, imposition individuelle des couples mariés, plus de places de crèches accessibles pour toutes et tous, autant de domaines ou la Suisse a un train de retard. 

Je me battrai également contre tout recul des droits des femmes en Suisse, à l'instar des deux initiatives émanant de l'extrême-droite proposant de restreindre le droit à l'avortement. 

Je souhaite également que cette transition féministe se fasse avec les hommes, dont beaucoup démontrent beaucoup de bienveillance et de motivation à déconstruire les schémas de notre société. 

Mon parti est engagé de longue date sur les thématiques LGBTQIA+. Les dernières avancées significatives en matière de droit des minorités sexuelles ont été proposées et obtenues par le Parti vert'libéral. En effet, en septembre 2021, le peuple suisse acceptait le mariage pour toutes et tous à plus de 60% des voix et le don de sperme pour les couples de femmes. C'était une merveilleuse étape pleine d'espoir mais le chemin vers l'égalité entre tous les citoyens reste encore long. 

A mon sens, il est primordial que les efforts récents des cantons et villes romands en la matière soient pérennisés (analyse et création de politiques publiques en faveur de la communauté, création de poste de délégué-e-s à ces questions spécifiques). 

Les cantons les plus progressistes, comme le nôtre, proposent à peine une dizaine d’heures d'éducation sexuelle à l'école réparties sur l’ensemble de la scolarité obligatoire et dispensées par des mandataires externes, tels que des sexologues. C’est complètement insuffisant, et ce, même si certains aspects de la sexualité sont abordés dans d’autres cours, comme la reproduction en cours de biologie. Je suis d’avis que la sexualité des jeunes  mérite plus de place dans l’enseignement obligatoire. En effet, ce sujet nous concerne tous à au moins un stade de notre vie. De plus, avec l’avènement d’internet, beaucoup d’enfants et d’adolescents ont une première confrontation avec de la sexualité de fiction qui ne correspond pas à la réalité de ce qu’ils vont vivre comme première expérience. Renforcer de façon radicale l’information et offrir plus d’espace aux questions pour les jeunes sur ce sujet est une priorité pour moi. Des jeunes bien informé-e-s, c’est également préparer une génération pour laquelle on prévient par l’information toute banalisation de comportements déviants tels que les violences sexuelles ou les discriminations liées au genre ou à l’orientation sexuelle.

Je propose donc que :

L’éducation sexuelle devienne une branche à part entière et que 100 périodes soient dédiées à cet enseignement au cours du cursus scolaire obligatoire et post-obligatoire. De plus, ces cours devront être dispensées par des personnes qualifiées, soit les sexologues déjà agré-e-s pour le faire. Même si cela devient une branche à part entière, l’éducation sexuelle doit rester interactive, adaptée à l’âge des élèves et collaborative avec d’autres intervenants. Il s’agira par exemple d’organiser des sorties éducatives dans le planning familial de la région afin de faciliter la prise de contact avec les élèves ou encore d’inviter des multiples intervenants externes à participer aux enseignements. Enfin, je proposerai également que des espaces de parole (organisation d’ateliers ou permanence) soient à disposition des parents d’élèves pour qu’ils puissent se renseigner sur la façon d’accompagner leurs enfants au sujet de toutes les questions de sexualité.

Un des plus gros défis de la transition écologique, c’est le manque de main d’œuvre qualifiée dans les domaines qui permettront de la réussir. En effet, en Suisse, on estime qu’il manquera d’ici à 2050 environ 300'000 travailleurs qualifiés pour atteindre le 0 carbone. Métiers du bâtiment, du gros-œuvre ou encore du numérique, nous aurons besoin de bras pour construire l’avenir. Or, on a donc tendance à oublier que notre système de formation, toujours plébiscité en Suisse pour son excellente organisation, ne doit pas être mis de côté dans la lutte pour la protection du climat. Aujourd’hui, les métiers techniques ou de terrain manquent souvent de nouveaux travailleurs. Avec les modifications profondes de société qu’exigera le net 0 pour 2050, c’est aussi le monde du travail qui doit changer. Étant donné que les envies de faire un métier naissent souvent au cours de la scolarité, il serait sensé déjà d’initier ce changement de société à ce moment-là. Je propose donc que :

Tou-te-s les écolier-ère-s (sans exception), devront participer à un stage de 2 semaines deux fois durant leur scolarité obligatoire. La participation à ces stages « métiers de demain » peut se faire dans les domaines de la transition énergétique, du bâtiment, du numérique ou de l’agriculture.

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NOUVELLE ÉCONOMIE

Nous avons tous au fonds de notre placard cette perceuse neuve ou ce four à crêpes qui a servi une fois en trois ans, ou encore cette voiture parquée dans la rue qui ne sert pas le 99,5% du temps. Notre société amasse beaucoup d’objets, qui prennent non seulement de l’espace mais nécessitent également des ressources importantes pour être fabriqués. Certaines entreprises privées proposent déjà des possibilités liées à l’économie de partage pour certains domaines d’activité, mais l’offre reste relativement marginale en comparaison de la demande existante dans ce genre de services. Ainsi, je propose qu' :

Une plateforme regroupe les sites déjà existants proposant des prestations liées à l’économie de partage et complète l’offre existante.

Jusqu’à mars 2020, le télétravail faisait l’objet de beaucoup de résistance au sein de notre société. Après deux ans de pandémie, cette possibilité est désormais entrée dans les habitudes de tou-te-s les travailleur-se-s pour qui c’est possible. Il est donc temps d’offrir des conditions-cadres adaptées et innovantes à ce virage du monde du travail. Plus de télétravail, cela signifie moins d’automobilistes et de pendulaires sur la route ou dans les transports aux heures de pointe (qualité de vie pour les riverain-e-s et les travailleur-se-s) et donc moins de pollution, plus de qualité de vie et moins de stress pour tou-te-s. Par ailleurs, selon une étude réalisée par l’administration fédérale au cours de l’année 2020, le télétravail améliore grandement la productivité des travailleur-se-s (30 % en moyenne). Inciter cette transition bonne pour la planète et les acteurs-rices du monde du travail, dans un pays où l’immense majorité des travailleur-se-s sont des employé-e-s de bureaux, semble plus que jamais nécessaire. C’est pour cela que je propose que :

Le télétravail devienne plus intéressant sous l’angle fiscal, soit faire l’objet de plus de déductions fiscales pour les salariés, que les forfaits de déplacement. Ensuite, les entreprises attestant d’un taux d’au moins 40% de télétravail doivent pouvoir bénéficier d’avantages fiscaux massifs. De plus, nos collectivités publiques s’engagent à mener une politique progressiste en matière de télétravail et d’horaires de travail.